Notre mission
Elle consiste à développer de nouvelles approches pour améliorer le diagnostic, la prévention et le traitement des maladies valvulaires cardiaques
Environ 800 000 canadiens souffrent de maladies valvulaires cardiaques. Elles causent environ 25 000 décès chaque année en Amérique du Nord. Malgré cela, les mécanismes impliqués dans le développement et la progression des maladies valvulaires ne sont pas bien élucidés. À ce jour, il existe aucun traitement médical permettant de ralentir ou d’arrêter leur progression.
Les types de maladies valvulaires
On parle d’insuffisance valvulaire lorsque la valve n’est pas complètement étanche et que survient une régurgitation (fuite) de sang. D’autre part quand la valve ne s’ouvre pas complètement on parle de sténose valvulaire. La sténose ou la régurgitation (ou les deux combinées) peuvent toucher les quatre valves du coeur mais les valves aortiques et mitrales sont les plus souvent affectées.
La sténose aortique, est la maladie valvulaire cardiaque la plus courante dans les pays à haut revenu. Cette maladie évolue lentement et conduit à l’obstruction de l’écoulement naturel du sang à travers la valve aortique du cœur. Quand le patient manifeste une sténose aortique sévère, le seul traitement efficace consiste à remplacer la valve aortique atteinte par une prothèse soit mécanique ou biologique. Il est crucial d’intervenir au bon moment au cours de la maladie (ni trop tôt, ni trop tard) et d’utiliser la prothèse valvulaire qui est la plus adaptée à la situation de chaque patient.
Le Dr Pibarot et son équipe ont proposé et validé de nouvelles méthodes afin de déterminer le moment optimal pour remplacer la valve défaillante et choisir la prothèse valvulaire la plus appropriée pour le patient. Ces méthodes sont désormais utilisées dans de nombreux hôpitaux à travers le monde.
Pour remplacer la valve aortique défaillante, il existe deux types d’interventions :
– Si le patient a un faible risque chirurgical: en général, la chirurgie à cœur ouvert est priorisée. Cependant cette opération n’est pas adaptée à tous les patients.
– Si le patient est trop fragile pour avoir recours à un remplacement chirurgical de la valve aortique, on va le plus souvent opter pour une technique révolutionnaire peu invasive : l’implantation d’une prothèse valvulaire percutanée (TAVI).